
Au Sahel, le groupe Etat islamique étend sa prédation
Au Sahel, le groupe Etat islamique étend sa prédation
- Par Moro --
- Saturday, 22 Apr, 2023
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Les djihadistes affiliés à l’EI et leurs rivaux d’Al-Qaida se disputent le contrôle de la zone « des trois frontières » aux confluences du Mali, du Burkina et du Niger.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 10h33
Temps de Lecture 3 min.
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La zone « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger. GOOGLE MAPS
Au prix de combats sanglants, de massacres et de déplacements de civils, le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) est désormais en position de force dans le nord-est du Mali, qui sert de base à ses visées expansionnistes au Niger et au Burkina Faso, selon des analystes.
Moins d’une année après le départ des derniers soldats français du Mali en août 2022, l’organisation djihadiste a étendu son contrôle dans l’immense zone reculée et aride dite « des trois frontières », en commettant de nombreuses exactions contre les civils.
La prise de Tidermène, une localité située au nord de Ménaka début avril, est la dernière étape d’une offensive victorieuse commencée en 2022 contre ses rivaux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM selon l’acronyme arabe), affilié à Al-Qaida, l’armée malienne et des groupes armés locaux à dominante touareg dans la région de Ménaka.
Lire aussi : Au Mali, l’armée survole les bastions des ex-rebelles et fait monter la tension
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Les combats ont fait des centaines de morts civils, sans qu’il soit possible de donner leur nombre précis tant l’accès à la zone et à l’information est difficile.
Seule la capitale régionale Ménaka leur échappe, sécurisée par l’armée malienne, les casques bleus de l’ONU (Minusma) ainsi que des groupes armés. « La population est traumatisée, on n’arrive pas à sortir de Ménaka, la route de Gao est bloquée », s’inquiète un habitant auprès de l’AFP.
Source Le Monde