GABON 372992852_704838345018996_8783324848787201175_n

La coupure d'internet et les répressions n'ont pas empêché le général Oligui Nguema

Un mois après le récent coup d'État au Niger, le dernier en date sur le continent africain, c'est en Afrique centrale que les militaires ont de nouveau mis fin à un régime politique établi depuis plus de 60 ans, transmis de père en fils.

La coupure d'internet et les répressions n'ont pas empêché le général Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, de devenir la nouvelle figure forte du Gabon, mettant ainsi un terme au régime en place. Le Gabon, une ancienne colonie française, héberge une base militaire française comptant environ 370 soldats.

Bien que la présence française ait été en place depuis l'indépendance du pays, elle ne figure pas parmi les motifs exprimés par les nouvelles autorités. Le contexte revêt cependant une importance particulière puisque le Gabon vient tout juste de clore un chapitre électoral, lors duquel le président Ali Bongo, successeur de son défunt père Omar Bongo, a été réélu pour la troisième fois consécutive.

Les éléments propices à un coup d'État au Gabon différent de ceux du Niger, du Mali ou encore du Burkina Faso. Cependant, le rôle de la France et les désaccords sur le plan démocratique persistent.

Dans le Sahel, ces situations sont presque devenues la norme. Un internaute ironise en disant : "Au Gabon, c'est maintenant leur tournée". Un autre commentaire : "Les dirigeants africains nous forcent à choisir entre la peste et le choléra."

Quant à une internaute, elle répond avec humour en publiant une vidéo : "On ne voyage pas le mercredi. C'est pas bon le mercredi." Cette remarque fait référence au coup d'État nigérien survenu un mercredi.


Commenter Comme:

Commenter (0)